Croisière le long des côtes provençale et varoise

Lundi 8 juillet. Nous quittons le port de Sète à 6h du matin. Le jour se lève et la mer est plate. Nous avons embarqué Mathilde que nous déposerons ce soir à Marseille.

Notre voilier Zourite quitte le port de Sète au lever du soleil

Vers 8h, le vent se lève et nous hissons les voiles : grand voile et gennaker. Mais il ne dépasse pas 5 nœuds et nous devons nous résoudre à passer au moteur.

En début d’après-midi, au large de Carro, trois grands dauphins croisent notre route. Puis ce sont des bancs de thons que nous observons en pleine chasse.

Nous arrivons en fin de journée au vieux port de Marseille.

Mardi 9 juillet. Après un passage à la librairie maritime La Cardinale, nous quittons Marseille. Le vent Est / Sud-Est souffle à un peu moins de vingt nœuds. Nous tirons des bords, au près, en direction de La Ciotat.

Les virements de bord se succèdent mais la distance à parcourir est encore longue. En milieu d’après-midi, nous affalons les voiles et démarrons le moteur.

Bec de l’Aigle

Nous entrons dans la baie de La Ciotat en fin de journée et passons la nuit au mouillage de Tarente, devant Saint Cyr la mer.

Mercredi 10 juillet. Nous quittons le mouillage par temps calme et hissons la grand voile et le gennaker. La navigation est tranquille.

Les 2 frères, Cap Sicié

Le vent se lève dans l’après-midi alors que nous sommes dans le passage entre la presqu’île de Giens et Porquerolles. Nous remplaçons le gennaker par le génois et rejoignons le port Saint Pierre de Hyères.

Jeudi 11 juillet. Nous mettons le cap sur Sainte Maxime où nous devons récupérer nos passagers le lendemain. Pendant la navigation, Béatrice « télétravaille » !

Sainte Maxime nous accueille sous un grand soleil. Nous arpentons les ruelles de la vieille ville et sommes impressionnés par l’olivier millénaire qui trône sur une placette.

Vendredi 12 juillet. Odile, Jean et Alain embarquent en début de matinée. Nous mettons le cap au Nord-Est. Le temps est gris et nous essuyons une averse. Mais cela n’entache pas la bonne humeur de nos passagers.

Le soleil revient et nous mouillons au pied du Cap du Dramont pour le déjeuner.

Un vent léger se lève et c’est à la voile que nous naviguons jusqu’aux Lérins. Les prévisions de vent d’Ouest à Sud-Ouest pour la nuit nous incitent à mouiller entre les deux îles, sur le plateau du milieu. Il y a de nombreux bateaux, mais le site est magnifique.
Nous découvrons avec étonnement un cata-pizza, qui fabrique sur place et livre les bateaux au mouillage !

Nous passons la nuit au mouillage dans un décor de rêve.

Samedi 13 juillet. Nous descendons sur l’île Saint Honorat. Il fait chaud et les cigales chantent à tue-tête. Nous nous promenons sous les pins et atteignons l’Abbaye de Lérins où réside une vingtaine de moines.

Nos passagers se laissent tenter par un vin blanc produit sur l’île par les moines que nous dégusterons à l’apéritif.
Le paysage est magnifique et une certaine sérénité se dégage du site.

Nous croisons une jeune guide bénévole qui nous ouvre une chapelle près du four à boulets et nous raconte un pan de l’histoire de l’île.
Olivier vient nous chercher en annexe et nous déjeunons au bateau.

Les prévisions météo annoncent un vent de Sud-Ouest force 3 à 5 l’après-midi et nous avons réservé une nuit au port d’Antibes. Nous levons l’ancre vers 15h. Dès la sortie du chenal entre les îles, nous sommes exposés à un vent d’Ouest, force 5. Nous hissons la grand voile et prenons un ris.
Nous entrons dans le port d’Antibes en fin de journée et traversons la darse où stationnent d’énormes yachts. Notre Zourite parait tout petit.
Nous assistons au feu d’artifice du pont du bateau avec vue sur le Fort Carré illuminé.

Dimanche 14 juillet. Nous faisons quelques achats au marché d’Antibes avant de remettre le cap sur les îles de Lérins.

Odile, artiste, a sorti son carnet à dessin et croque les paysages ou le bateau.

Nous mouillons à nouveau sur le plateau du milieu, mais, cette fois-ci, côté île Sainte Marguerite. Nos passagers s’essayent pour la première fois au paddle. Les chutes et les éclats de rire sont nombreux.
Béatrice part découvrir les sculptures de Jason deCairnes Taylor. Ce sont des visages ou des masques de pierre, immergés par 3 à 5 m de fond. L’installation est modeste comparée au travail effectué par l’artiste au Mexique ou aux Canaries, mais très intéressante.

La soirée au mouillage est calme, la lumière est belle.

Lundi 15 juillet. Après un agréable petit déjeuner dans la quiétude du matin, Odile, Jean et Alain profitent de la baignade et du paddle pour lequel leur engouement grandit.

Nous quittons le site dans la matinée et filons vers Sainte Maxime où nos passagers débarqueront le soir.
Nous mouillons devant la plage du port du Poussaï pour déjeuner. La quiche préparée pendant la navigation a perdu la moitié de sa garniture dans le four à cause du roulis, mais le déjeuner est joyeux. Après une dernière baignade, cap sur Sainte Maxime où se termine la croisière d’Odile, Jean et Alain.

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