Jeudi 18 juillet. Nous accueillons Laurence et Véronique pour une semaine à bord de Zourite. Nous sommes au port de Sainte Maxime. Nos passagères, après une baignade bien méritée, vont découvrir la ville. Des amis communs, Anne et Michel, arrivent (presque par hasard) à Sainte Maxime sur leur voilier, Caramel, et nous rejoignent à bord pour l’apéritif.
Vendredi 19 juillet. Nous quittons Sainte Maxime en direction de Cap Camarat. Nous naviguons de conserve avec Caramel.
Nous mouillons devant la plage de Pampelonne. De nombreux yachts sont également au mouillage. Certains sont très impressionnants, l’un deux atteint 95m.
Caramel a continué sa route vers Porquerolles. En fin d’après-midi, nous regagnons le golfe de Saint-Tropez. Nous passons devant le village. Là aussi, de nombreuses grosses unités sont au mouillage.
Nous passons la nuit aux Marines de Cogolin et dînons dans un restaurant italien très sympathique.
Samedi 20 juillet, cap au Nord-Est. Nous avons demandé une place au port de Cannes, d’Antibes, mais c’est finalement Mandelieu la Napoule qui nous accueillera ce soir.
En attendant, nous faisons une pause déjeuner au pied du Dramont, devant l’île d’Or.
Laurence et Béatrice partent en paddle et débarquent à proximité du port du Poussaï.
Elles entament une balade sur les sentiers escarpés, à l’ombre des pins parasols. La roche rouge caractéristique du massif de l’Esterel et le chant des cigales enchantent le site.
De retour au bateau, c’est l’heure de la baignade. Malheureusement, Laurence tombe ses lunettes à l’eau. Il y a 7 m de fond et un champ de posidonie sous le bateau (notre ancre, elle, est dans le sable). Olivier tente de descendre en apnée. Il a lâché une petit ancre à l’arrière du bateau et descend le long de la corde mais sans succès. Un voisin de mouillage, sympathique et serviable, vient avec son matériel de plongée, mais il ne parvient pas, lui non plus, à repérer les lunettes.
Nous abandonnons les recherches et mettons le cap sur le golfe de Cannes.
Les soir, au diner, Olivier a préparé des pâtes au saumon. Tout le monde se régale d’avance. Mais alors qu’il monte de la cuisine vers le cockpit, il trébuche et le plat se répand à nos pieds ! Quelle journée !
Dimanche 21 juillet, il fait gris et humide. Nous naviguons à la voile dans le golfe de Cannes. Le gris du ciel et de la mer contrastent avec le bleu dans lequel nous avons baigné jusqu’à présent. Nous essuyons une averse. Le vent forcit. Nous affalons et rejoignons le port de Juan les Pins.
L’après-midi, nous partons à pied et poussons jusqu’à Antibes qui n’est qu’à 3 km. Les belles demeures se cachent derrière de hauts murs en pierre ou se nichent dans de luxueux jardins plantés de palmiers. Carte postale de la Côte d’Azur.
Lundi 22 juillet. Le soleil est revenu. Cap sur les îles de Lérins.
Nous mouillons entre les deux îles, au Nord-Ouest de Saint Honorat. L’eau est cristalline et la baignade est un plaisir. Nous hélons le bateau marchand de glaces et nous régalons d’esquimaux crémeux.
L’heure est également à la gourmandise littéraire. Laurence et Béatrice savourent le premier roman de leur amie Fabienne Jonca, Brown Baby. Nous vous le recommandons !
Dans l’après-midi, Laurence, Véronique et Béatrice partent en paddle découvrir les sculptures immergées alors que le capitaine reste sur le bateau.
Nous rejoignons Golfe Juan en fin de journée. Nous dînons dans un excellent restaurant, le Bistrot du port, qui sert un menu gastronomique aux mets étonnants et raffinés. Six plats se succèdent, tous à base de poisson, y compris le dessert. Surprenant mais savoureux.
Mardi 23 juillet. Nous retournons aux Lérins. Olivier accompagne nos passagères pour la visite de l’île Saint Honorat.
Après le déjeuner et une petite sieste, Laurence et Béatrice décident de faire le tour de l’île en paddle. Il leur faudra plus d’une heure et demie pour découvrir toutes les facettes de l’île.
Nous avons décidé de passer la nuit au mouillage. Nous passons commande au cata-pizza et achetons des glaçons au bateau marchand de glaces.
La soirée est belle. Mais plusieurs bateaux sont venus mouillés très près de nous. Le vent tourne au Nord et nous rapproche un peu trop d’un voilier. Il est 21h, la nuit n’est pas encore tombée, nous changeons de mouillage et posons l’ancre au Nord-Ouest de Sainte Marguerite.
Vers minuit, la houle de Sud-Ouest pénètre dans le chenal et le roulis s’empare de Zourite. C’est une vraie machine à laver ! A 4h nous sommes prêts à lever l’ancre, mais nos passagères ont l’air de dormir malgré tout. Nous levons finalement l’ancre à 7h du matin.
Mercredi 24 juillet. Nous voilà sur le chemin du retour vers Saint Maxime où nous déposerons nos passagères. Laurence profite d’une dernière baignade en pleine mer à l’arrière du bateau.
Lorsqu’Olivier, qui vient d’affaler la grand-voile, remonte la balancine, le taquet qui la maintient sur le mât casse et Olivier part en arrière. Un instant il est en équilibre au dessus des filières mais parvient à se rétablir à la force des bras. Ouf, nous venons de frôler « l’homme à la mer » !
Véronique et Laurence débarquent à Sainte Maxime, du bleu plein les yeux.