Lundi 28 aout, Valentin, notre nouveau passager, arrive à Ajaccio. Zourite est bloqué au port par le mauvais temps depuis deux jours. Le vent a atteint force 9 la veille, la houle est encore bien présente, même dans le fond du golfe, et les orages se succèdent. Valentin visite la ville et nous lui faisons découvrir les petits coins sympas que nous connaissons.
Mercredi 30, la météo ne s’est guerre améliorée. Nous décidons d’aller visiter le centre de l’île. Nous voilà dans le train en direction de Corte. La voie serpente dans la forêt et les paysages sont magnifiques. La vielle ville a du charme, nous déjeunons dans un restaurant traditionnel et nous laissons tenter par une sieste au bord de la rivière.
Vendredi 1er septembre, enfin nous reprenons la mer !
Le vent est tombé, la houle aussi. Direction Roccapina puis Bonifacio. Valentin participe aux manœuvres.
Samedi 2 septembre. Notre passager est tombé sous le charme de Bonifacio, comme nous.
Dimanche 3 septembre, nous partons en balade jusqu’aux calanques de Fazzio. L’eau est turquoise et le site peu fréquenté. La baignade est un régal.
Le sentier serpente entre les murs de pierres sèches puis nous ramène à Bonifacio en logeant la mer.
L’après-midi, c’est dans la ville que nous nous baladons et courageusement nous descendons puis remontons le fameux escalier du Roy d’Aragon.
Lundi 4 septembre, randonnée jusqu’à la pointe sud de la Corse. Nous pique-niquons plage Saint Antoine. La vue est superbe et le retour par le haut des falaises offre des points de vue incroyables sur Bonifacio.
Mardi 5 septembre, nous quittons Bonifacio et remontons vers le nord. Un vent de Sud-Est s’est levé et souffle à 40 nœuds. Nous sommes au portant et la navigation n’est pas trop inconfortable. Nous arrivons en fin de journée devant la plage d’Erbaju et assistons à un magnifique coucher de soleil.
Mercredi 6 septembre, nous profitons d’une balade sur la plage pour aller voir de plus près des rochers aux formes d’animaux imaginaires. Drôle de bestiaire !
Nous quittons le mouillage à la mi-journée et rejoignons le golfe de Propriano. Nous jetons l’ancre Punta di Capiciolo. Nous sommes le seul bateau.
Jeudi 7 septembre. Nous quittons le mouillage au moteur, le vent est trop faible pour naviguer à la voile. A la sortie du golfe de Valinco, une légère brise nous permet de dérouler le code D. C’est toujours un plaisir de naviguer avec ce beau gennaker.
Nous arrivons en fin de journée au Port Tino Rossi et allons prendre l’apéritif dans le quartier historique.
Vendredi 8 septembre. Cette fois nous ne trainons pas à Ajaccio et mettons le cap vers le Nord. Pause déjeuner au pied de la Grande Sanguinaire. Valentin bricole un sac étanche pour son téléphone et va filmer les poissons.
Nous repartons en début d’après-midi, il n’y a pas un brin de vent. La mer est d’huile et d’un bleu profond. C’est vraiment pétole !
Nous mouillons, en fin de journée, dans la baie d’Arone. Nous rejoignons la plage en annexe et dinons dans une paillote.
Samedi 9 septembre. Nous quittons Porto d’Arone avec une légère brise. Direction le golfe de Porto.
Les calanques de Piana sont toujours époustouflantes. Nous mettons l’annexe à l’eau et partons visiter les cavités et les passages entre les roches.
Nous traversons le golfe et mouillons à Girolata. Ce petit village nous séduit toujours et les vaches sur la plage lui donne un petit air de Madagascar.
Dimanche 10 septembre. Le vent est quasi nul et c’est au moteur que nous entrons dns la réserve de Scandola. Ici aussi, les falaises et les roches découpées sont magnifiques. Certaines zones sont interdites à la navigation afin de protéger, notamment, les balbuzards pêcheurs qui nichent sur les falaises.
Nous quittons le site et mettons le cap au sud, vers Cargese. Cette fois nous n’allons pas au port et mouillons Baie de Menasina, par 8 mètres de fond sur du sable. La plage est proche et nous la rejoignons à la nage.
Lundi 11 septembre. Nous repartons à Ajaccio. Le vent ne dépasse force 3, nous naviguons au grand largue, avec le gennaker.
Dernière soirée pour notre passager. Nous prenons l’apéritif à la Ghinghetta, un lieu très sympa dans la cour de la Citadelle.
Valentin quitte Zourite le lendemain, du bleu plein les yeux et des souvenirs en pagaille.
Quant à nous, il nous faut préparer la traversée retour vers Sète.